Rotacteurs et tuners VHF - Généralités
Buts et fonctions des étages HF et FI d’un récepteur de télévision
Schéma
synoptique
La (figure
1) donne le schéma synoptique d’un récepteur de télévision.
Nous allons voir le rôle de chacun
des étages, avant d’analyser les différents circuits.
1) Amplificateur haute fréquence
Il sélectionne une émission
parmi les signaux captés par l’antenne. Le gain de l’étage est de l’ordre de 10
dB. Cet étage se règle sur l’émission voulue. Le réglage est effectué par
l’usager.
2) Changement de fréquence
Il réalise, avec un
transistor ou deux suivant les gammes de fréquence, la conversion d’un signal
d’antenne dont la fréquence de travail diffère d’un émetteur à l’autre en
signal de fréquence plus basse. Cette fréquence s’appelle fréquence
intermédiaire et reste fixe, quel que soit le signal reçu.
La fonction à remplir
nécessite un oscillateur et un mélangeur. Le tout constitue le changement de
fréquence. Le gain de l’étage mélangeur est de l’ordre de 5 dB.
Simultanément avec
l’amplificateur haute fréquence, cet étage est réglable, par l’usager, sur
l’émission voulue.
3) Amplificateurs à fréquence intermédiaire
Les signaux issus de l’étage
changeur de fréquence, sont appliqués à un amplificateur suivi de plusieurs
autres. L’ensemble comprend trois ou quatre étages suivant les fabricants.
Le gain de l’ensemble des
étages à fréquence intermédiaire est de l’ordre de 70 dB.
Ces étages sont réglés en
usine, une fois pour toutes.
4) Détection vidéo
L’étage de détection vidéo
reçoit les signaux issus de l’amplificateur à fréquence intermédiaire et les
démodule.
En d’autres termes, l’étage
détecteur ou démodulateur, restitue les signaux de caméra d’émetteur, véhiculés
par les signaux d’émetteur et transposés en fréquence intermédiaire par le
changement de fréquence.
Cet étage n’a pas de gain.
5) Amplificateur vidéo
Il amplifie les signaux
vidéo à un niveau exigé par les caractéristiques du tube image. L’amplificateur
vidéo comprend suivant les constructeurs deux à quatre transistors.
Le gain de cet étage est de
l’ordre de 30 dB.
Le gain de cet amplificateur
est accessible à l’usager. c’est le réglage de contraste.
6) Circuit de commande automatique de gain
Cet étage intervient sur le gain du premier étage à fréquence
intermédiaire, éventuellement sue le deuxième. Il intervient également sur le
gain de l’amplificateur haute fréquence.
Le circuit de CAG règle le
gain des étages cités ci dessus en fonction du signal vidéo, donc du niveau de
tension du signal capté par l’antenne, donc en fonction des conditions de
propagation. Cet étage peut être réalisé avec des composants passifs ou bien
comprendre un ou plusieurs transistors suivant les fabricants.
7) Conclusions
Il faut au niveau du tube
image, des signaux présentant plusieurs dizaines de volts d’amplitude.
Grossièrement, il faut 50 volts de signal vidéo composite.
La prise d’antenne fournit
par exemple 100µV efficaces. Cela correspond à 100µV x =140µV crête.
Pour faire fonctionner
correctement le tube image, le récepteur doit amplifier =
357 000 fois le signal d’antenne (dans l’exemple donné).
Pour obtenir une telle
amplification, il faut plusieurs étages.
D’autre part, un récepteur
de télévision doit pouvoir traiter les signaux d’émetteurs différents, donc
travailler sur des fréquences différentes. Cela implique une structure à
changement de fréquence.
Tous les récepteurs du
commerce sont réalisés suivant le synoptique de la (figure 1) .
Les fabricants groupent la plupart du temps les différents étages sauf
l’amplificateur vidéo, et encore, sur une même platine.
La platine groupant les
étages amplificateurs haute fréquence, mélangeur, oscillateur, amplificateurs à
fréquence intermédiaire, détection vidéo, est la même pour un récepteur noir et
blanc ou un récepteur couleurs.
Cela, chez un même fabricant
et dans une même génération d’appareils.
Ordre de
grandeur des signaux à l’antenne et au tube image
Le niveau du signal
d’antenne est fonction des condition de réception. Un millivolt représente une
valeur moyenne(voir 5 : circuits HF).
L’examen de la courbe
caractéristique Ia / V
d’un tube image noir et blanc indique 50 volts de recul de grille (figure 3) .
Pratiquement un écran présente
une image bien contrastée avec 30 volts de vidéo.
Considéré sur une ligne
blanche, les proportions du signal vidéo composite sont : 30% entre le
fond des tops et le niveau noir, 70% entre le niveau noir et le blanc maximum.
30 volts de vidéo impliquent
=
43 volts de signal vidéo composite, soit en arrondissant, 45 volts (figure 4) .
Les différents points où
l’on peut prendre des mesures de signaux, sur un récepteur, sans précautions
particulières sont :
La prise
d’antenne, avec un mesureur de champ
La détection
vidéo, avec un oscilloscope
Le tube image, avec un oscilloscope
a) gain de l’ensemble amplificateur haute fréquence,
changement de fréquence, amplificateurs à fréquence intermédiaire
Sur (la figure
2) est représenté une moyenne en ce qui concerne les gains, et dans cette
figure le fabricant précise qu’avec deux volts de tension détectée, le matériel
travaille dans des conditions optimales.
Pour obtenir deux volts de
tension détectée, la valeur du signal d’antenne doit être de :
Le gain total de l’ensemble
est 10 + 5 + 70 = 85 dB
85 dB =
20 log
log =
= 4,25
L’antilog de 4,25 est donné
par une calculatrice, soit en arrondissant : 17 800
Soit un rapport = 17 800 ou encore
= 17 800
La tension sur la prise
d’antenne doit être =
0,0001124volt soit
110 µV
b) justification de l’utilité d’un circuit de commande
automatique de gain
Que se passe t’il avec un
signal d’antenne de 1 millivolt :
Le niveau de détection
est : 1 x 17800 = 17 800 millivolts ou 17,8 volts.
Ce niveau est excessif
puisque le fabricant indique 2 volts pour un fonctionnement correct. Voyons les
conséquences.
Les niveaux d’admissibilité
des derniers étages sont dépassés, d’où saturation de ces étages et déformation
des signaux.
Il faut réduire le gain à un
endroit où le rapport signal / bruit ne risque pas d’être altéré et où les
signaux ne sont pas encore déformés par la saturation. Cet endroit est le
premier étage à fréquence intermédiaire.
La réduction du gain est
obtenue par le circuit de commande automatique de gain travaillant en contre
réaction.
En fait, la commande
automatique de gain est appliquée aussi sur l’amplificateur haute fréquence et
parfois sur le mélangeur.
Constitution des
modules :
A l’entrée des récepteurs,
on trouve trois étages groupés :
l’amplificateur
haute fréquence
l’oscillateur
le mélangeur
Ces deux derniers,
oscillateur et mélangeur, réalisant le changement de fréquence.
La réception des signaux de
télévision se fait en bandes VHF et UHF. Les grands écarts de fréquence entre
VHF et UHF amènent certains fabricants à réaliser deux ensembles ou modules
distincts : un module pour la réception en VHF et un en UHF. D’autres
fabricants présentent un seul module (mixte) pour la réception en VHF et en
UHF.
Nous allons voir dans
l’ordre, les modules :
module VHF en
norme E
module UHF en
norme L
module mixte
en norme E et L
Modules VHF :
Ce module trouve plusieurs appellations
rotacteur
rotobloc
sélecteur
tuner
1) Rotobloc ou rotacteur
L’appellation la plus
courante est celle de rotacteur (figure 5a) .
Les premiers rotacteurs à
tubes sont apparus vers 1955 – 1956.
Ils permettent le passage
d’un émetteur à un autre par commutation de barrettes, montées sur un système
rotatif à barillet. Ces barrettes sont dites barrettes canal.
A chaque émetteur correspond
une barrette munie de plusieurs bobinages et parfois de quelques condensateurs
et résistances.
Les bobinages sont réalisés
soit avec des bobines de 4 à 5 mm de diamètre munies d’un noyau en laiton ou en
aluminium, soit en circuit imprimé (figure 5b) .
Un réglage fin, permettant
le calage exact sur l’émetteur, est obtenu avec un condensateur variable, dont
la commande, accessible à l’usager, est placé sur l’axe du barillet.
2) Sélecteur
Le terme sélecteur
s’applique aux modules permettant le changement de canal avec un dispositif mécanique,
procédant aux commutations, par l’enfoncement d’une touche (figure
6) . Le réglage sur la station se fait par rotation de la touche
enclenchée.
L’enclenchement de la touche
sélectionnée entraîne la rotation de plusieurs condensateurs variables montés
sur un même axe.
La sélection d’un émetteur
se fait d’une façon continue tout du long de la bande considérée.
3) Tuner
Cette appellation s’applique
aux réalisations permettant le changement d’émetteur, par touches mécaniques ou
par touches à effleurement.
Chaque touche met en service
un potentiomètre. Il y a autant de potentiomètres que de touches.
Ce potentiomètre est relié à
une tension stabilisée de 28 volts. La tension prise sur le curseur du
potentiomètre est appliquée à des diodes à capacité variable, qui ont la même
fonction que les condensateurs variables des sélecteurs vus précédemment.
L’encombrement d’un tuner à
diodes varicaps est plus faible que celui d’un rotacteur (figure
7) .
Types de transistors
utilisés en VHF
On remarque à la lecture du
tableau de (la figure 8) , que le transistor oscillateur et
le transistor mélangeur sont souvent les mêmes.
Dans le dernier exemple,
l’amplificateur HF utilise deux transistors. Ce montage s’appelle cascode. Il
est à signaler qu’un fabricant peut très
bien introduire des transistors PNP et des transistors NPN dans un même
rotacteur. Dans ce cas, la CAG est appliquée sur l’amplificateur HF, et n’est
pas appliquée sur le mélangeur.
Résumé des caractéristiques
principales des modules VHF
Dans le tableau de (la figure 9) , sont résumées les caractéristiques principales
des modules VHF.
Amplificateur HF en VHF, cas
général
a) But
L’amplificateur HF amplifie (gain
environ 10 dB), les signaux d’antenne pour les appliquer à l’étage mélangeur.
L’amplification s’accompagne
d’une dégradation inévitable du rapport signal / bruit. Cette dégradation
dépend directement du facteur de bruit de l’amplificateur HF.
L’étage mélangeur produisant
plus de bruit qu’un amplificateur HF, tous les fabricants incluent dans leurs
réalisations un amplificateur HF, afin de préserver au mieux le rapport signal
/ bruit. Cela est valable en VHF aussi bien qu’en UHF.
Le circuit d’entrée et le
circuit de sortie de l’amplificateur HF doivent sélectionner la largeur de
bande de fréquences du canal choisi (8 MHz ou 13,5 MHz ou 14 MHz ).
L’amplificateur HF est donc
un amplificateur à large bande qui englobe les signaux image et son et leurs bandes
latérales.
b) Rotacteurs
Pour sélectionner un canal
ou un autre, dans les rotacteurs, on commute les bobinages d’entrée et de
sortie. Ceci impose autant de jeux de bobinages que de canaux. Les rotacteurs
du commerce sont à 12 canaux.
Les jeux de bobinages sont
montés sur des barrettes dites barrettes canal.
c) Sélecteurs et tuners
Dans les sélecteurs ou les
tuners, on commute des bobinages pour passer d’une bande à l’autre ( bande I et
bande III).
La sélection de l’émetteur
local se fait alors avec rotation de condensateur variable, ou réglage
potentiomètrique commandant des diodes à capacité variable (ou varicaps). Le
réglage est continu, c’est à dire sans commutation, tout du long de la bande
commutée.
C’est le même principe qu’en
radio avec les différentes gammes PO, GO et OC.
d) Transistors utilisés
L’amplificateur HF utilise
des transistors au germanium ou au silicium, de type PNP ou NPN suivant les
fabricants et les réalisations.
Les transistors couramment
rencontrés sont :
AF 109,
AF 180, AF 279, BF 166, BF 239, BF 509, FW 4640 etc. …
Ces transistors sont montés
en émetteur commun ou en base commune.
Comme l’amplitude des
signaux est faible devant la caractéristique IB / VBE, le point de
fonctionnement ne se déplace pratiquement pas sur la caractéristique. Pour
cette raison, l'amplification des signaux se fait sans déformation. Toujours
pour la même raison(courbe I /
V
excursionné sur de faibles parcours), les caractéristiques d’entrée du
transistor sont fixées en fonction des signaux d’antenne.
La construction des
amplificateurs HF est précise, car aux fréquences de travail, qui sont élevées,
chaque longueur de connexion parcourue par les signaux, introduit une valeur
d’inductance et de capacité parasite qui s’ajoutent à celles du montage. Cette
remarque est valable, pour les mêmes raisons, pour le changement de fréquence,
les amplificateurs à fréquence intermédiaire, la détection, l’amplificateur
vidéo.
Tous les téléviseurs, d’un
même type de châssis, sont identiques. Comme ils seront installés dans des
régions différentes, les niveaux de réception seront différentes.
Certains récepteurs
fournissent une bonne image, sans neige, avec un signal d’antenne de 400 µV .
D’autres récepteurs exigent davantage, exemple 800 µV .
La sensibilité n’est pas le
même pour tous, elle dépend essentiellement du facteur de bruit du premier
étage : l’amplificateur HF. Tous les récepteurs donnent de bons résultats
avec des valeurs de réception normalisées.
e) Nécessité d’une commande automatique de gain
Le fabricant conçoit un
récepteur pour une tension d’antenne de , par exemple, 500 µV. Le récepteur
installé peut très bien se voir appliquer un signal d’antenne de 5 mV.
Dans ce cas, il faut réduire
le gain de l’étage amplificateur HF de même que celui du premier et deuxième
amplificateur à fréquence intermédiaire.
L’amplificateur HF est donc
commandé par une tension de CAG.
Mais cette action de la CAG
ne doit pas se manifester pour des signaux faibles( 500 µV par exemple).
Il n’est pas indiqué de diminuer
le gain de l’amplificateur HF pour ces signaux, car le facteur de bruit de
l’étage mélangeur prendrait de l’importance et apporterait une dégradation de
la qualité de l’image.
La CAG doit donc intervenir,
mais à partir d’un certain niveau, variable avec les montages.
La CAG sur l’amplificateur
HF est dite CAG à action différé ou CAG à seuil .
En résumé, la CAG ne doit
pas intervenir avec de faibles niveaux de réception (détérioration du rapport signal
/ bruit par réduction du gain) mais doit intervenir pour les forts niveaux de
réception pour éviter un autre ennui : l’intermodulation.
f) Intermodulation
L’intermodulation est le
passage du signal d’un émetteur dans le signal d’un autre émetteur, et
inversement.
Les signaux concernés sont
le signal son et le signal image. Quand il y a intermodulation, l’image est
perturbée par des barres horizontales plus ou moins sombres qui varient avec la
modulation du son.
Simultanément, le son
émanant du haut parleur est accompagné d’un ronflement à 50 Hz du aux signaux
de synchronisation trame.
g) Réglage de la tension de commande automatique de
gain
La tension de CAG appliquée
à l’étage amplificateur HF est réglable, ou non. Si elle est réglable, elle
l’est avec un potentiomètre. Certains fabricants prévoient deux potentiomètres,
l’un commuté en VHF et l’autre en UHF. Le réglage est très simple.
Comme le réglage dépend des
conditions de réception, il doit se faire au domicile du possesseur du
téléviseur.
En tournant le curseur du
potentiomètre d’un bout à l’autre de sa rotation, on constante trois zones où
son action est différente chaque fois.
D’un côté, l’image sur
l’écran est faiblement contrastée et neigeuse, l’image peut même disparaître
pour faire place à la neige seule. L’action de la CAG est excessive, d’où
mauvais rapport signal / bruit.
Ensuite, une deuxième zone
(ou plage de rotation), dans cette plage, l’image est correcte.
Enfin une troisième zone,
dans cette dernière, l’image est perturbée par du son et le son est accompagné
d’un ronflement. L’action de la CAG est insuffisante.
Le point de réglage correct
est évidemment le point milieu de la deuxième zone. Il faut observer que
l’intermodulation se produit avec des signaux forts. Cela fait que si l’on
trouve, avec le réglage de la CAG, les deux premières zones, la troisième n’est
pas toujours sensible. On se contente alors de faire disparaître la neige de
l’écran.
h) Inconvénients de la commande automatique de gain
Commander le gain de l’amplificateur
par une tension de CAG présente des inconvénients, quand la tension de CAG
évolue, elle déplace le point de fonctionnement du transistor sur la
caractéristique I /
V
.
Comme cette caractéristique
n’est pas linéaire, cela signifie que, suivant la position du point de
fonctionnement, les paramètres d’entrée du transistor sont différents.
Comme le circuit d’entrée du
transistor est rapporté au circuit qui le précède, le comportement du circuit
est fonction de la valeur de la tension de CAG.
i) Amplificateur HF sans commande automatique de gain
Les techniques actuelles
prévoient autre chose. On ne commande plus l’amplificateur d’entrée par la
tension de CAG. On règle le niveau du signal appliqué au transistor d’entrée en
plaçant, entre la fiche d’antenne du récepteur et le transistor, un atténuateur
à diode PIN.
j) Remarque
L’amplificateur HF présente
une particularité. Comme il est plus prés de l’antenne que les autres étages,
il est le plus exposé aux décharges électrostatiques d’origine
atmosphérique(exemple par temps d’orage). Certains constructeurs protégent le
transistor de l’étage amplificateur HF avec des diodes.
k) Amplificateur HF type cascode
Ce type d’amplificateur est
utilisé en VHF sur les rotacteurs. Il utilise deux transistors montés en série
dans un montage particulier appelé cascode.
Le premier transistor
travaille en émetteur à la masse(ou émetteur commun). Le deuxième transistor
travaille en base à la masse(ou base commune).
L’avantage de ce montage,
par rapport à l’amplificateur réalisé avec un seul transistor, est
considérable. L’impédance de sortie du dernier transistor est indépendante du
courant des transistors, aussi bien que de l’impédance de la source d’attaque
du premier transistor. En d’autres termes, l’entrée et la sortie du montage
travaillent indépendamment l’une de l’autre. Ce montage est soumis à l’action
de la CAG. La CAG est appliquée sur le premier étage.
Comme l’entrée et la sortie
du montage sont indépendantes, l’action de la CAG(qui fait varier les
caractéristiques d’entrée d’un transistor et surtout la capacité d’entrée) n’a
pas d’influence sur les caractéristiques de sortie du montage.
l) Résumé des caractéristiques principales d’un
amplificateur HF
Amplificateur
à large bande
Gain 10dB variable avec la CAG
Facteur de
bruit F : 5,5 dB en bande I
7,5
dB en bande III
12
dB en bande IV
17
dB en bande V
Commande de gain par CAG
différée ou gain fixe, mais précédé d’un atténuateur à diodes PIN.
Sur sélecteur
ou tuner, l’accord sur émission se fait d’une manière continue tout au long de
la bande, avec des condensateurs variables ou des varicaps.
C’est l’étage
du récepteur le plus exposé aux problèmes atmosphériques.
Les commutations nécessaires
pour la réception des bandes VHF sont :
Pour les
rotacteurs : les circuits d’entrée et de sortie à chaque canal.
Pour les
tuners : les circuits d’entrée et de sortie pour les bandes I et III.
Oscillateur du changement de
fréquence en VHF
a) But
L’oscillateur délivre un
signal haute fréquence sinusoïdal, d’amplitude constante, nécessaire au
changement de fréquence. Ce signal est appliqué à l’étage mélangeur.
Dans les rotacteurs et les
tuners VHF, l’oscillateur est un transistor indépendant.
Dans les tuners UHF, le plus
souvent, le même transistor travaille en mélangeur et en oscillateur.
Dans un montage oscillateur,
réalisé avec un transistor, quelques résistances et un circuit LC, ce qui
oscille c’est le circuit LC, le transistor n’intervient que pour entretenir les
oscillations en compensant les pertes à chaque période. Pourtant, dans le
langage courant, on parle toujours du transistor oscillateur, qui lui, n’oscille
pas du tout.
b) Rotacteurs
Comme une oscillation est
générée avec un condensateur et une bobine, il faut commuter la bobine suivant
les gammes. Cette servitude est la même que pour l’amplificateur haute
fréquence.
Un oscillateur peut dériver légèrement
en fréquence pour diverses raisons : température, stabilisation des
circuits etc. … Pour ces raisons, tous les rotacteurs sont pourvus d’un
dispositif de rattrapage accessible à l’usager.
C’est un condensateur
variable de faible capacité, dont la commande est située sur l’axe du barillet
du rotacteur. Le réglage est aisé : on agit sur la commande pour avoir une
image stable, simultanément avec le maximum de son. Si cette condition ne se
réalise pas, il faut incriminer l’alignement du récepteur, c’est à dire le
réglage des circuits haute fréquence et fréquence intermédiaire.
c) Sélecteurs et tuners
Dans les sélecteurs et
tuners, on commute des bobinages pour passer d’une bande à l’autre (bandes I et
III).
La réception d’une émission
se fait alors par rotation d’un condensateur variable, ou par un réglage
potentiomètrique, commandant des diodes à capacité variable.
Le réglage est continu, sans
commutation, tout au long de la bande concernée. C’est la même chose que pour
l’amplificateur HF. Mais là, des difficultés surgissent à cause des canaux
directs et inversés. Il faut alors considérer la fréquence de travail de
l’oscillateur.
d) Fréquence de travail de l’oscillateur
La valeur de cette fréquence
est fixée par la valeur de la fréquence intermédiaire.
En norme E et L, la
fréquence intermédiaire pour le son est normalisée à 39,2 MHz.
En norme E, la fréquence
intermédiaire pour l’image est normalisée à 28,05 MHz.
En norme L, la fréquence
intermédiaire pour l’image est normalisée à 32,7 MHz.
On retrouve là, les écarts
de fréquence de 11,15 MHz en norme E et de 6,5 MHz en norme L.
Dans un système de
changement de fréquence, on obtient une fréquence intermédiaire par battement.
La commande d’un transistor par
deux signaux différents fournit plusieurs composantes. On en sélectionne une
seule à l’aide d’un circuit accordé placé dans le circuit de collecteur.
Aux bornes du circuit
accordé se développe un signal à fréquence intermédiaire porteur de la modulation
du signal d’antenne. Le signal d’oscillateur, étant d’amplitude constante,
n’intervient pas dans les caractéristiques de modulation du signal à fréquence
intermédiaire.
La fréquence du signal à
fréquence intermédiaire est l’écart entre la fréquence du signal de
l’oscillateur et celle du signal d’antenne.
Il faut obtenir une
fréquence intermédiaire de 39,2 MHz pour le son et de 28,05 pour l’image
(valeur normalisée).
Pour le canal F8, on
a : fréquence de la porteuse image = 185,25 MHz, fréquence porteuse son =
174,10 MHz.
L’oscillateur doit
travailler avec 28,05 MHz d’écart par rapport à la porteuse image et 39,2 MHz
d’écart par rapport à la porteuse son (figure 10) .
En faisant travailler
l’oscillateur à 213,30 MHz, on obtient deux fréquences intermédiaires :
Une fréquence
intermédiaire à 39,2 MHz porteuse de la modulation son
Une fréquence
intermédiaire à 28,05 MHz porteuse de la modulation image
On sélectionne les signaux à
28,05 MHz et à 39,2 MHz à l’aide de filtres de bande, et on les oriente vers
leurs voies respectives.
Si l’on fait travailler
l’oscillateur à 134,9 MHz (figure 11) , on obtient aussi
une fréquence intermédiaire son à 39,2 MHz mais la fréquence image est alors à
50,35 MHz. C’est très loin de 28,05 MHz et la fréquence image n’est plus
sélectionnée.
Pour les canaux directs, la
fréquence de l’oscillateur est supérieure à celles des signaux reçus. La
réception se fait par battement supérieur.
Pour les canaux inversés, la
réception se fait par battement inférieur.
Exemple : canal 7, porteuse image 177,15 MHz, porteuse son 188,30 MHz.
L’oscillateur doit travailler à 149,1 MHz (figure 12) .
Pour les canaux inversés, la
fréquence de l’oscillateur est inférieure à celle des signaux reçus. La
réception se fait par battement inférieur.
e) Problème engendré par le sens des canaux directs et
inverses
Pour régler un récepteur sur
un émetteur, il faut régler l’accord des circuits d’entrée et de sortie de
l’amplificateur HF et aussi l’accord du circuit d’entrée du mélangeur sur le
canal voulu. Simultanément, il faut régler la fréquence de travail de
l’oscillateur avec l’écart correct.
Il y a donc quatre circuits
variant en même temps de la même valeur de fréquence avec un dispositif (
condensateurs variables ou diodes varicaps) à commande unique.
En parcourant la bande III
par exemple, l’oscillateur travaillant au dessus des fréquences des canaux, on
sélectionne sans problème et successivement les canaux 6 – 8 – 10 et 12. Par
contre, la sélection des canaux 5 – 7 – 9 et 11 ne se fait pas correctement.
Pour ces canaux,
l’oscillateur doit travailler à une fréquence inférieure (figure
12) . L’écart entre la fréquence de travail de l’oscillateur et celle des
trois autres circuits accordés restant constante tout au long de la bande, il
faut forcément prévoir une commutation canaux directs / canaux inversés.
Cette commutation se fait
sur le circuit d’oscillateur. Elle positionne l’oscillateur au choix soit au
dessus, soit au dessous des fréquences des canaux considérés.
Si le circuit d’oscillateur
est mal commuté (figure 11) , on recevra le son ou l’image
d’un émetteur, mais pas les deux ensemble.
Sur les sélecteurs et les
tuners, cette commutation existe. Elle peut être mécanique, directement sur les
circuits d’oscillateur ou bien effectuée par des diodes ou des transistors
travaillant en interrupteurs, c’est à dire conducteurs ou bloqués.
Avec les rotacteurs, le
problème est résolu d’emblée puisqu’à chaque canal correspond une barrette. Il
n’y a pas de commutation canaux directs / inversés sur les rotacteurs.
Les commutations nécessaires
pour la réception des bandes VHF sont :
Pour les
rotacteurs, commutation à chaque canal
Pour les
tuners, commutation bande I / bande III et une commutation en bande III pour
les canaux directs et inversés.
Certains récepteurs sont
prévus avec une commutation sur le sélecteur à touches mécaniques, ou dans un
tiroir de présélection. Ce réglage est accessible à l’usager.
Sur d’autres récepteurs, les
commutations sont à l’intérieur de l’appareil. Le repérage est fait sur les
platines correspondantes. En général, il est symbolisé de la manière
suivante :
canaux
directs : signe +
canaux
inversés : signe –
Le fonctionnement de l’étage
oscillateur n’ayant rien à voir avec les niveaux de réception, aucune CAG n’est
appliquée à l’oscillateur.
f) Remarque sur
l’amplitude du signal d’oscillateur
Le rôle du signal
d’oscillateur est primordial. L’amplitude du signal à fréquence intermédiaire
dépend de l’amplitude du signal d’oscillateur. Pour obtenir une amplitude de
signal intermédiaire maximale, compte tenu d’un signal d’antenne, on opère avec
une amplitude de signal d’oscillateur grande devant l’amplitude du signal
d’antenne.
L’étage oscillateur est en
fait un petit émetteur. Afin que les oscillations générées dans cet étage ne
perturbent pas un récepteur placé à faible distance, les tuners et sélecteurs
sont blindés.
Mélangeur en VHF
a) but
L’étage mélangeur réalise le
changement de fréquence. Le principe, toujours le même qu’en radio, est celui
du superhétérodyne.
Cet étage reçoit le signal
d’antenne provenant de l’amplificateur HF. Il reçoit aussi le signal
d’oscillateur local. Ces deux signaux sont appliqués à un élément de circuit à
caractéristique non linéaire tout comme pour une modulation d’amplitude.
Le produit de mélange
résultant comprend dix composantes différentes.
On en choisit une qui se
situe au point de vue fréquence à la différence du signal d’oscillateur et du
signal d’antenne .
La composante choisie porte
le nom de fréquence intermédiaire ou en abrégé FI.
Il ne faut pas perdre de vue
que le signal d’antenne comporte deux signaux différents( un pour le son et un
pour l’image) distants en norme E de 11,15 MHz. Ceci fait que l’on dispose de
deux fréquences intermédiaires, l’une porteuse des caractéristiques de
modulation son et l’autre des caractéristiques de modulation image.
Les deux fréquences
intermédiaires sont distantes de 11,15 MHz en norme E, tout comme les deux
signaux d’antenne.
Les signaux d’antenne avec
leurs caractéristiques de modulation sont transposés en fréquence intermédiaire.
Les valeurs de fréquence
intermédiaires normalisées sont pour la norme E : 39,2 MHz pour le signal
son et 28,05 MHz pour le signal image.
Ces valeurs de fréquence ont
été fixées par l’union européenne de radiodiffusion, en fonction de nombreux
paramètres, et font l’objet d’accord internationaux.
b) Définition des termes : hétérodyne et
superhétérodyne
Hétérodyne : générateur
de signaux sinusoïdaux.
Principe : à l’origine,
c’est un générateur à battement
Avec un oscillateur à
fréquence fixe et un oscillateur à fréquence variable, on obtient par battement
une fréquence intermédiaire fonction de celle de l’oscillateur à fréquence
variable. La fréquence intermédiaire est celle disponible en sortie du
générateur.
Le terme hétérodyne s’est
généralisé à tous les générateurs, qu’ils soient ou non à battement.
Avec le préfixe super, on
trouve le terme superhétérodyne appliqué aux montages changeurs de fréquence.
c) Principe du changement de fréquence
Pour effectuer un changement
de fréquence, on mélange dans un élément de circuit à caractéristique courant
tension non linéaire, un signal d’oscillateur et un signal d’antenne. Cet
élément peut être une diode ou l’espace base émetteur d’un transistor.
Le résultat du mélange
comprend dix composantes. Prenons un exemple : on suppose une émission sur
4 MHz modulée en amplitude à 10 000 Hz. Ce signal comporte trois
composantes :
4 MHz 4 MHz – 0,01 MHz 4 MHz + 0,01 MHz
ou 4 MHz 3,99 MHZ 4,01 MHz
Le signal d’oscillateur
module le courant collecteur d’un transistor à 5 MHz.
Que se passe t’il pour
chacune des composantes du signal d’antenne ?
Le signal d’antenne, à 4
MHz, module le courant collecteur(déjà modulé lui même à 5 MHz par le signal
d’oscillateur) ce qui donne trois composantes :
5 MHz 5 MHz – 4 MHz 5 MHz + 4 MHz
ou 5 MHz 1 MHz 9 MHz
Le signal d’antenne à 3,99
MHz module le courant collecteur (à 5 MHz) ce qui donne trois
composantes :
5 MHz 5 MHZ – 3,99 MHz 5 MHZ + 3,99 MHZ
ou 5 MHZ 1,01 MHz 8,99 MHz
Le signal d’antenne à 4,01
MHz module le courant collecteur (à 5 MHz) ce qui donne trois
composantes :
5 MHz 5 MHz – 4,01 MHz 5 MHz + 4,01 MHz
ou 5 MHz 0,99 MHz 9,01 MHz
Il existe alors sept
composantes différentes ( figure 13) :
0,99 MHz ; 1 MHz ;
1,01 MHz ; 5 MHz ; 8,99 MHz ; 9 MHz ; 9,01 MHz .
On voit apparaître en plus
du signal d’oscillateur à 5 MHz :
un signal de 1
MHz entouré de deux fréquences latérales qui font 0,99 et 1,01 MHz . Ce
signal à 1 MHz est porteur des caractéristiques de modulation du signal
d’antenne (10kHz).
Un signal de 9
MHz entouré de deux fréquences latérales qui font 8,99 et 9,01 MHz. Ce signal à
9 MHz est porteur des caractéristiques de modulation du signal
d’antenne(10kHz).
Le signal de 1 MHz avec ses
fréquences latérales, est égal à la différence de fréquence des signaux
d’oscillateur et d’antenne. Il est choisi comme fréquence intermédiaire car il
aura toujours la même valeur de fréquence.
En effet, si l’on choisit
une autre fréquence de signal d’antenne, les circuits d’entrée et d’oscillateur
étant commandés simultanément dans un changement de fréquence, l’écart entre
les deux reste constant.
Le signal à 9 MHz ne peut
être pris comme fréquence intermédiaire car étant égal en fréquence à la somme
des signaux d'antenne, sa valeur de fréquence change à chaque fois que l'on
modifie l'accord des circuits pour capter une émission.
Exemple :
Signal d’antenne = 7 MHz,
signal oscillateur 8 MHz
Différence des deux signaux
= 1 MHz
Somme des deux signaux = 15
MHz
Conclusion :
On ne peut prendre comme
signal à fréquence intermédiaire, qu’un seul groupe de trois composantes du
produit du mélange. C’est le groupe qui vaut, en fréquence, la différence entre
le signal d’oscillateur et le signal d’antenne(avec ses trois composantes).
A ce stade, il faut se
souvenir, qu’en début de chapitre, il a été parlé de dix composantes. Or, dans
un étage mélangeur, on applique le signal d'antenne ( à trois composantes) sur
la base du transistor. Le signal à 4 MHz et ses deux fréquences latérales se
trouve également dans le circuit collecteur.
On trouve donc dans le
circuit collecteur les dix composantes (figure 14) , et un
seul groupe de trois composantes peut servir de fréquence intermédiaire.
Pour sélectionner le signal
1 MHz avec ses fréquences latérales, il suffit de placer dans le circuit
collecteur du transistor, un circuit accordé(sélectif) avec la bande passante
suffisante pour englober les fréquences latérales. Les autres composantes sont
éliminées.
Le signal d’oscillateur qui
est d’amplitude constante n’intervient pas dans les caractéristiques de
modulation du signal à fréquence intermédiaire.
Exemple :
Canal 6 : porteuse
image 173,4 MHz porteuse son 162,25
MHz
En canaux directs,
l’oscillateur travaille au dessus du canal. La fréquence de l’oscillateur vaut
173,4 + 28,05 = 201,45 MHz ou 162,25 + 39,2 MHz = 201,45 MHz.
La (figure
15) indique la position des porteuses HF et FI pour le canal 6. Pour plus
de clarté, les fréquences latérales des porteuses ne sont pas représentées.
d) Bande passante nécessaire aux circuits HF
Les circuits HF sont :
l’entrée et la sortie de l’amplificateur HF et l’entrée de l’étage mélangeur.
Ces circuits doivent
transmettre sans défaut les signaux d’émetteurs distants de 11,15 MHz en norme
E.
Les porteuses doivent être
transmises sans affaiblissement, afin d’éviter les rotations de phase.
Pour être idéale, la zone de
fréquence située entre les porteuses doit être plate. Ce n’est pas tout à fait
le cas en pratique.
La largeur de bande à – 3 dB
est supérieure à l’écart entre porteuses afin de bien passer les fréquences
latérales.
L’entrée de l’étage HF est
constituée par un circuit accordé. La sortie de l’étage HF est reliée par un
transformateur à l’entrée du mélangeur : les deux enroulements du
transformateur sont accordés et constituent un filtre de bande.
Le mélangeur transposant le
signal d’antenne en fréquence intermédiaire et lui conservant ses
caractéristiques, le circuit accordé placé en sortie du mélangeur doit avoir la
même courbe de réponse que celle des circuits d’entrée.
e) Gabarit de courbe de réponse d’un rotacteur ou d’un
tuner VHF
La courbe de réponse
amplitude- fréquence d’un rotacteur ou d’un tuner VHF doit s’inscrire, en norme
E, dans le gabarit de la (figure 16) (c’est à dire entre
les parties hachurées).
La (figure
17) donne un exemple pratique de courbe de réponse amplitude – fréquence,
valable de l’entrée à la sortie d’un rotacteur ou d’un tuner VHF en norme E.
f) Conditions d’application de la CAG sur l’étage
mélangeur
Suivant les réalisations, la
CAG est appliquée ou non, sur l’étage mélangeur. De toutes façons, l’étage
mélangeur étant soumis aux mêmes aléas que l’amplificateur HF, au point de vue
rapport signal / bruit, la CAG, quand elle est appliquée à l’étage mélangeur,
est nécessairement une CAG différée.
Les commutations nécessaires
pour la réception en VHF sont :
Avec les
rotacteurs , commutation du circuit d’entrée à chaque canal.
Avec les
tuners, commutation bande I et bande III. Le circuit de sortie travaillant
toujours sur la même fréquence n’est jamais commuté.
Remarques importantes sur
les sélecteurs et les tuners
a) Normes de sécurité
Les normes de sécurité
prescrivent qu’aucune pièce, en matériau conducteur, sous tension, puisse être
accessible à l’usager d’un téléviseur.
Certains récepteurs ne
possèdent pas de transformateur d’alimentation. On redresse alors directement
le secteur pour obtenir les tensions nécessaires. De ce fait, un des fils du
secteur est relié directement au châssis. Suivant le sens de la prise de
courant, on trouve le neutre ou la phase sur le châssis (châssis dits tous
courants).
Or, une pièce métallique
peut être reliée à la masse du châssis et être accessible à l’usager, c’est la
partie extérieure de la fiche d’antenne. Le conducteur central est toujours relié
au circuit d’entrée par l’intermédiaire d’un condensateur.
Pour ne pas avoir le secteur
sur la fiche d’antenne, on rencontre deux solutions.
1ère solution :
En VHF, avec rotacteur, la
fiche d’antenne est isolée intérieurement par un condensateur c (
figure 18) . Ceci n’empêche pas les signaux de passer mais le secteur
n’aboutit pas sur la partie extérieure de la fiche d’antenne. Comme sur tous
les tuners, cette fiche est surmoulée. Elle diffère des fiches d’antenne
habituelles, car elle est un peu plus grosse.
En cas de détérioration de
cette prise, il ne faut pas monter une fiche de modèle courant, mais se
procurer, l’ensemble fiche et cordon adéquat auprès du fabricant.
2ème Solution
En VHF et en UHF avec tuners,
l’isolation nécessaire est obtenue directement à l’entrée du boîtier du tuner
par liaison capacitive entre la tresse du câble coaxial et la masse du boîtier ( figure 19) . La fiche d’antenne est alors du modèle
habituel.
Les tuners isolés sont
facilement identifiables grâce au manchon isolant visible de l’extérieur.
Les tuners non isolés ne
possèdent pas ce manchon. Certains tuners isolés ou non sont parfaitement
interchangeables aux points de vue encombrement et fixation. On peut toujours
monter un tuner isolé sur un récepteur mais surtout pas un tuner non isolé sur
un châssis tous courants.
b) Renseignements pratiques concernant les fiches
d’antenne
On rencontre des fiches de
couleurs différentes. La couleur de la fiche identifie le tuner :
Fiche verte =
UHF
Fiche blanche
= VHF
Fiche orange =
VHF
Fiche gris
sombre = UHF
Fiche gris
clair = VHF
Parfois, plus rarement, les
fiches sont grises pareillement. Il faut faire l’essai ou bien ouvrir le
téléviseur pour voir où elles aboutissent.
c) Boîtiers d’entrée d’antenne
Certains téléviseurs ne
possèdent qu’une seule prise d’antenne. un séparateur VHF / UHF est alors
inclus dans le téléviseur ( figure 20) . Le boîtier du
séparateur est fixé sur une embase isolante qui, rapportée au châssis, assure
l’isolement vis à vis du secteur.